jeudi 14 avril 2011

Dodo l'enfant do...

Depuis quelques semaines, je retrouve très fréquemment mes immatures, à savoir les maternelles 4 ans.
Ils me font de la peine avec leur mine fatiguée.
Certains sont à bout, pleurent beaucoup et semblent en avoir plus qu'assez d'être ballotés entre le service de garde et la classe de maternelle cinq fois semaine.

Je pourrais en dire autant pour mes grands: les journées de suppléance ne ressemblent plus vraiment à ce que j'ai connu avant.
Il ne tiennent pas en place, perdent facilement patience, s'investissent moins... Pourtant, j'ai eu de tellement bons moments avec ces classes il y a quelques semaines.

Est-ce juste moi qui fatigue ?


Quoi qu'il en soit, je pense à mes compatriotes qui entament leur congés de printemps. En février, il y avait ceux d'hiver.
Et moi, j'attends de voir comment le Québec peut réussir à terminer l'année sans s'arrêter jusqu'à l'aube du mois de juillet.
Surtout, je suis curieuse de voir comment il arrive à le faire sans flancher, sans sourciller et, j'ose espérer, sans laisser des élèves sur le bas côté.




Bon à la base, mon billet ne devait être qu'un "mot d'enfant" sorti tout droit de mon petit caïd des maternelles 4 ans, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'en écrire un peu plus.
Bref, je vous cite quand même mon cher bambin:

[Apprentie] "Il est pour qui ton beau dessin ?
[Petite mignonne, regardant l'artiste] Je crois qu'il va te le donner madame l'apprentie
[l'enfant terrible, m'adressant un regard noir] Si c'est pour elle, j'vais faire des gribouillis"

Me semble que, parfois, je fais bien de me poser des questions sur ma place dans l'enseignement....

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