mercredi 16 janvier 2013

Vers l'infini et au-delà !

Bien le bonjour, Ô toi cher lecteur que j'ai délaissé.

Il faut dire que l'apprentie, elle a eu bien assez de choses à penser cette dernière année.
Dans une troisième, puis un début de quatrième année d'université, c'est qu'on sait bien nous tenir occupés! 

Brasser de l'air et pitonner sur un clavier, c'est à peu près tout ce que j'ai fait, mais ça a eu le mérite de nous laisser croire qu'on se formait. Enfin, par le nous, j'entends une majorité plus ou moins relative... Et par majorité relative j'entends...Hum... bon, passons.

Si je suis ici, ce n'est pas pour vanter les mérites du merveilleux programme universitaire que j'ai suivi, mais plutôt pour regarder vers l'avenir.
Parce que oui, à la façon d'une Gloria Gaynor francophone, j'ai envie de vous crier "J'ai survécu!" (ou "Gé survaiqu", selon...).
Bon, ne crions pas victoire trop vite puisqu'il me reste 2 semaines de cours et un stage 4, mais j'ai bon espoir d'en sortir indemne.

Alors, maintenant, je vous pose la question ultime: une apprentie, quand elle perd ce statut si pénible, mais tellement rassurant, ça fait quoi ?

Les futurs retraités d'il y a quatre ans semblent tellement aimer l'enseignement qu'ils ne l'ont pas quitté. Depuis un an, seulement une certaine catégorie de gens peuvent espérer voir leur demande d'immigration acceptée.
Alors, nous, finissants en enseignemant du français langue seconde, nous voilà bien embêtés!

Un marché de l'emploi comme-ci comme-ça, pas d'amoureux, un raz-le-bol de la ville et une envie de changer d'air plus tard, l'idée m'est venue.
Tiens tiens tiens, si je partais en région éloignée?

Le Nunavik ayant refusé ma demande pour cause de -taspastaresidencepermanenteestidimmigreetannante-, il me reste deux choix:
- la Commission Scolaire du Littoral
- la Commission Scolaire Crie.

Pour un début de carrière, ça m'a l'air tout un défi!