vendredi 4 mars 2011

Le mal du quart de siècle ...

- Dans deux heures, j'ai un examen pour lequel j'ai à peine pris la peine de relire les notes de cours que je n'ai même pas écrites.
- Mardi, c'est un autre pour lequel je n'ai même pas pris la peine... de me rendre au cours plus de deux fois.
- Lundi, je vais devoir annuler la suppléance prévue le mardi parce que je me suis rendue compte il y a deux jours que j'ai ledit examen.
- J'ai officiellement rendu un premier travail de session en retard. Travail franchement mauvais de surcroit.
- On m'a donné un nouveau niveau à l'école des langues. Résultat, j'ai toute ma planification à refaire.
- J'ai regardé mes cours universitaires de l'année prochaine. Je ne peux pas partir en stage parce que deux mois sans salaire n'est pas envisageable. D'ailleurs, le Canada refuse de prêter de l'argent aux "temporaires" (compréhensible) et la France à ceux qui n'ont pas de garants (ça l'est moins pour un pays qui prône l'égalité des chances). Super!
- Plus l'échéance approche, plus je me dis que s'inscrire en partie dans une université anglophone et devoir bientôt suivre des cours dans une langue qu'on ne maitrise pas est la plus FORMIDABLE idée que je n'ai jamais eue.
- Je suis ultra méga frustrée de voir à quel point le temps passe sans que l'on puisse l'attraper. J'adore mon travail, mes amis, ma ville, mes études, mon choix d'émigrer. Mais pourquoi ai-je l'impression que, demain, je vais me réveiller en ayant 50 ans et que la vie a défilé trop vite pour que j'en profite ?


Oui oui, vraiment, c'est nul d'être grand ...

3 commentaires:

  1. On respire, on prend une photo et on se dit que quand on va y penser dans quelques années on va en rire et trouver que c'était donc ben pas possible (effectivement).

    Sans blague, vieillir ça veut dire aussi se rendre compte qu'on ne peut pas tout avoir et que ce qu'on aura acquis sera pour les sacrifices qu'on aura fait. Et quand je parle de sacrifices, ce n'est pas nécessairement des choses qui nous font souffrir, mais plutôt celles qu'on accepte de laisser partir.

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