2 jours avant la rentrée, on m'a enfin appelée. Une proposition loin de mes aspirations, mais un remplacement à l'année, une permanence rapide à la clé et un salaire assuré. J'acceptais donc ce poste en 3e année.
J'ai tenu 2 mois, avant de démissionner. Une charge de travail qui m’asphyxiait, une mentalité professionnelle très particulière, des élèves difficiles et aucun soutien de la part de mes pairs: trop pour un seul petit bout de femme encore inexpérimentée.
Chanceuse j'ai été. Il n'est vraiment pas bien vu de sortir du cadre et de ne pas respecter son contrat.
La commission scolaire a-t-elle respecté le sien envers moi, elle ?
La question est ouverte.
Le besoin en suppléance étant criant, on m'a offert de seulement mettre une note négative à mon dossier et de le laisser ouvert pour faire quelques remplacements à la journée.
Terminés pour moi les contrats au primaire régulier. Tant mieux, loin de mon champ d’enseignement et de mes compétences, je ne souhaitais pas réitérer l'expérience.
Déprimée, fatiguée, voyant mes chances de trouver un emploi stable s'éloigner, je faisais mes bagages avec un goût amer.
4 ans d'étude, 3 ans de suppléances en tous genres, des contrats dans un Cegep, dans une université, de bons commentaires, des stages réussis et tout ça pour... rien ?!
On me disait pourtant que j'étais faite pour ce métier. M'avait-on menti ?
Et bien, si le système scolaire québécois ne veut plus de moi, voyons voir si le reste du Canada m'ouvre les bras.
--------------------------------------------
Un temps plein, aux adultes, mon rêve.
Que faire ?
À suivre...